Jérôme Rey est photographe au journal La Provence. Début novembre, il est lauréat de notre concours photos du mois d’octobre 2024, en catégorie Actu avec sa photo de Gisèle Pélicot arrivant à la cour d’assises d’Avignon et se voyant offrir un bouquet de fleurs par des femmes venues la soutenir.
Voici les coulisses de sa photo gagnante.
« Gisele Pelicot est « facilement » accessible pour les personnes venues assister au procès, mais il faut faire preuve de patience, attendre, et profiter d’un bref instant pendant une suspension. Elle sait alors accueillir les présents et s’exprimer avec les yeux, sa parole étant rare.
La photo a été prise lors d’une suspension d’audience. La jeune femme venue avec ses fleurs a su patienter et a pu partager un instant avant la reprise du procès. Beaucoup observent, applaudissent, mais peu osent franchir le cap.
Je la voyais tourner autour de nous, attendre l’instant. Cela a dû durer 30 secondes, avec peu de mots, surtout des regards et une accolade.
Le procès a lieu plusieurs fois par semaine, en fonction de l’actualité, et nous y allons à tour de rôle avec les collègues. »
Frédéric Marquet est photographe au journal La Montagne. Début novembre, il est lauréat de notre concours photos du mois d’octobre 2024, en catégorie Sport avec sa photo de Romane Gilliet Vice-championne du Monde de trottinette free-style.
Voici les coulisses de sa photo gagnante.
02/10/2024 ; Trottinette free-style : portrait de Romane Gilliet Vice championne du monde
« Ce reportage est un rajout sur mon planning de la journée, au départ il ne m’est pas attribué, et finalement je suis plutôt content d’aller faire ce sujet. J’avoue que ce n’est pas le type de sport dont nous faisons des images régulièrement, et je pars en réfléchissant à ce que je vais bien pouvoir faire avec les quelques souvenirs des images vues dans ma lointaine adolescence où le skate explosait en France.
Je tombe sur une jeune fille en train d’éclater ses pairs sur une rampe en faisant des figures complètement dingues pour le néophyte que je suis. Je lui explique que ce n’est pas mon domaine mais que j’ai quand même bien envie d’essayer de faire un truc sympa. 30mn plus tard j’avais une série d’une petite dizaine d’images qui me plaisaient et qui fonctionnaient plutôt bien.
Je remercie encore Romane pour sa patience, ses nombreux essais, et l’AF de mon Z9. »
Image faite le 02 octobre en début d’après midi, ISO 64, vitesse 1/1000eme, focale 17mm, ouverture 2.8
Qui est Frédéric Marquet ?
« Je suis né en 1973 à Clermont-Ferrand, je travaille au journal La Montagne depuis 1995, je suis passé par les services généraux et, je suis à la photo depuis 2006. Autodidacte dans ce domaine, je faisais de la photo de manière strictement personnelle, et voulant évoluer professionnellement, j’ai effectué un remplacement d’été en 2006 grâce à un ancien chef de service qui m’a donné ma chance, et un autre qui a cru en moi en 2008, et, ce remplacement s’est prolongé jusqu’à aujourd’hui. Je dirais que c’est le terrain et l’expérience de la PQR, qui nous emmène dans de multiples situations et degrés d’urgence, qui ont modelé mon regard et ma façon de travailler aujourd’hui.«
Le jury du prix Varenne 2024 des journalistes reporters photographes s’est réuni vendredi 8 novembre au siège administratif de la Fondation Varenne à Clermont-Ferrand.
Présidé par Rémy Le Morvan (Maxppp) et composé de Jean-Louis Beltran (journaliste, conseiller de la Fondationil), Pascal Chareyron (Journaliste conseiller de la Fondation Varenne), Michel Wasielewski ( Journaliste conseiller de la Fondation Varenne); Guy Bugy (Canon), José Branchard (Canon), Olivier Chapperon (Journaliste, Rédacteur en chef Le populaire du Centre), Marie-Hélène Mendes (Conseillère de la Fondation Varenne) et Pierre Fernandez (AFP), le jury a désigné trois photographes lauréats parmi 45 participants.
Le prix PQR a été remporté par le photographe Jean-Marc Loos du journal L’Alsace, et avec qui nous collaborons maintenant depuis de nombreuses années. Une récompense bien méritée pour ses reportages de terrain d’une qualité exceptionnelle et son regard unique sur l’actualité régionale et nationale.
C’est avec une photo de l’athlète américaine Tara Davis Woodhamnn, médaillée d’or du saut en longueur lors des JO de Paris 2024 que Jean-Marc a conquis le jury.
Le Grand Prix Varenne 2024 a été décerné à Sameer AL-DOUMY de l’AFP pour son reportage intitulé : « Les migrants en quête de paix » :
Et le Prix Jeune journaliste est remporté parArthur LARIE de Médiapart pour son reportage intitulé : « Séquelles de l’attaque du 7 octobre en Israël » :
Pierrick Delobelle est photographe au journal Le Berry Républicain. Début octobre, il est lauréat de notre concours photos du mois de septembre 2024, en catégorie Sport avec sa photo de Artemis Spanou du Tango Bourges Basket.
Voici les coulisses de sa photo gagnante.
16/09/2024 ; Tango Bourges Basket, media day, tournage du clip de présentation au Prado –
Cette photographie a été réalisée à l’occasion d’une journée nommée Media Day du Tango Bourges Basket avec l’équipe de Bourges début septembre.
Lors de cette journée, les joueuses se prêtent au jeu des interviews et des photos. En parallèle une agence de communication spécialisée réalise des prises de vues vidéos des joueuses afin de produire une animation diffusée en début de match.
Pauline ASTIER Artemis SPANOUPitarch Granel Cette séquence est filmée sur le parquet plongé dans le noir, avec des éclairages rouges et des effets de fumée. J’ai essayé de rendre compte de l’ambiance de la salle pendant ce tournage impressionnant visuellement.
Sur cette image il s’agit de la co-capitaine de l’équipe, Artemis Spanou (numéro 25), joueuse internationale grecque, qui attend d’être filmée et qui joue avec le ballon.
Techniquement je travaille avec un Nikon Z9 (focale 70-180mm), je suis à 2.8 avec une vitesse rapide et une sensibilité de 2500 iso
Ma Bio. J’ai 34 ans, suis originaire du Cantal et Je suis photojournaliste au Berry républicain à Bourges (groupe Centre France) depuis 2018 où je couvre l’actualité locale quotidienne dans le département du Cher.
Quentin Top est photographe au journal Sud Ouest. Début octobre, il est lauréat de notre concours photos du mois de septembre 2024, en catégorie Actu avec sa photo des dégâts causés par les violentes intempéries dans la Vallée d’Ossau.
Voici les coulisses de sa photo gagnante.
Cette image saisit l’impressionnant effondrement de la chaussée, conséquence des violentes intempéries survenues les 6 et 7 septembre en vallée d’Ossau. En route pour un point presse du préfet à Etsaut, nous sommes aller constater les dégâts avant de rejoindre le village.
Pau ; 09/09/2024 ; Intempéries et inondations en vallée d’Aspe. Les villages touchés étaient partiellement déblayés, grâce à une mobilisation exceptionnelle. La RN134 fermée suite à l’affaissement d’une partie de la chaussée.
Sur la photo, le rédacteur, de dos, se tient face à l’immense trou qui a littéralement coupé la route, les mains sur la tête, mesurant l’ampleur de la catastrophe. Ce tronçon, situé entre le centre-bourg et le tunnel du Somport, est devenu impraticable, isolant les accès et coupant la circulation entre le dernier village français et la frontière espagnole. L’effondrement de la route ne représentait qu’un des nombreux dommages subis dans la vallée d’Aspe, où les communes d’Urdos, Etsaut, Borce et Cette-Eygun ont également souffert des crues et des éboulements. Etsaut panse ses plaies
Près de 300 foyers étaient privés d’électricité, et les interventions d’urgence se multipliaient pour rétablir un semblant de normalité.
Cette photo, prise à un moment d’accalmie relatif, témoigne de l’impact profond des intempéries sur les infrastructures locales. Le contraste entre l’homme face au gouffre et l’immensité des montagnes accentue l’idée de vulnérabilité face à la nature.
Le rédacteur, présent pour couvrir le point presse, illustre ici, de manière symbolique, le désarroi des habitants qui, confrontés aux éléments, doivent faire face à des défis de reconstruction majeurs. Le choix de cadrage, avec la ligne de route brisée s’étendant vers le vide, renforce l’impression de rupture. La composition cherche à montrer non seulement les dommages matériels, mais aussi l’isolement et le sentiment d’impuissance de l’homme face aux éléments.
Cette image, au-delà de son aspect documentaire, s’efforce de capturer l’émotion suscitée par cette catastrophe naturelle, qui laissera une marque durable dans la mémoire collective des habitants du Haut-Béarn.
Photographe de l’actualité, Quentin Top est membre de l’agence Hans Lucas, basé entre Bordeaux et Toulouse, dans les Pyrénées Atlantiques. Il collabore avec la presse Française et notamment avec le journal Sud-Ouest pour lequel il couvre l’actualité locale toute l’année du côté de Pau. Premiers pas dans le photojournalisme auprès de l’agence Wostok Press de 2011 à 2014.Titulaire de la carte de presse depuis 2016, il rejoint Hans Lucas en 2018. Prix Varenne de la photo en 2021. Quentin Top est membre du collectif Dalam Images.
Après son passage au Vietnam qui a causé la mort d’au moins 190 personnes
CIB / Epa /MAXPPP
Le 12 septembre 2024, le personnel du CIB (Bureau Central des Investigations) s’est mobilisé pour venir en aide aux victimes des inondations dans la province de Chiang Rai, située au nord de la Thaïlande. Ces inondations, causées par des pluies torrentielles lors du passage du typhon Yagi, ont durement frappé les zones urbaines de cette région.
Une situation particulièrement préoccupante, qui a entraîné de graves crues soudaines et des glissements de terrain dans plusieurs provinces du nord de la Thaïlande. Selon le Département de la prévention et de l’atténuation des catastrophes de Thaïlande, le bilan provisoire fait état de neuf décès, tandis que plusieurs personnes sont toujours portées disparues. Environ 22 400 ménages ont été touchés par cette catastrophe naturelle, perturbant fortement la vie quotidienne des habitants.
Les autorités locales, appuyées par le personnel de la CIB et d’autres équipes de secours, s’efforcent de porter assistance aux sinistrés, distribuant de la nourriture, de l’eau potable et des biens de première nécessité. Des efforts sont également en cours pour localiser les disparus et organiser l’évacuation des populations dans les zones à risque. Des abris temporaires ont été mis en place pour les personnes ayant perdu leur domicile, et des équipes médicales se déploient pour offrir des soins d’urgence aux blessés.
Crédits photos CIB / Epa / Maxppp – Chiang Rai Province, Thaïlande, le 12 septembre 2024
De l’avenue des Champs-Élysées à la place de la Concorde, la soirée a célébré le courage et l’ambition des athlètes paralympiques avec des performances artistiques spectaculaires.
Xinhua/Hou Jun/MaxPPP — Des membres de la délégation française arrivent à la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris le 28 août 2024.
Après une première cérémonie d’ouverture des JO qui a marqué les esprits, le monde entier a assisté, ce mercredi 28 août, à la cérémonie dédiée aux Jeux paralympiques, également organisée en dehors d’un stade traditionnel.
La cérémonie a débuté par l’arrivée d’un taxi parisien recouvert de Phryges, la mascotte des Jeux de Paris 2024. À son bord se trouvait Théo Curin, nageur français ayant participé aux Jeux paralympiques de Rio en 2016 et membre de la commission des athlètes de Paris 2024. Ce clin d’œil à l’émission « Théo Le Taxi », animée par Curin sur France Télévisions, a permis à plusieurs membres de l’équipe de France paralympique de prendre la parole.
Ensuite, le Président Emmanuel Macron et Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (ICP), ont prononcé leurs discours avant que le premier tableau de la soirée, intitulé Discorde et conçu par Thomas Jolly, soit révélé.
Ce tableau a mis en scène environ 140 danseurs du groupe Strict Society et 16 performeurs en situation de handicap, le tout accompagné par Chilly Gonzales au piano.
Christine and the Queens est ensuite entrée en scène pour interpréter la célèbre chanson d’Édith Piaf, Non, je ne regrette rien. L’arrivée des délégations d’athlètes a été annoncée de manière surprenante par l’intervention des Phryges, accompagnée du DJ français Myd. Pendant une heure et demie, 4 500 athlètes ont défilé jusqu’à la place de la Concorde, sous les applaudissements enthousiastes du public parisien, en particulier pour l’équipe de France.
Le deuxième tableau a débuté avec une performance de Lucky Love interprétant My Ability. Les 140 danseurs du groupe Strict Society sont revenus sur scène. La flamme paralympique a été allumée, accompagnée d’un magnifique jeu de lumière orchestré par Thomas Dechandon, tandis que Sébastien Tellier a enflammé la scène de la Concorde. Paris 2024 a également mis en lumière des figures emblématiques du paralympisme, comme l’Allemand Markus Rehm, triple médaillé d’or. La vasque olympique a de nouveau illuminé le ciel parisien.
Josselin Clair, photographe du Courrier de l’Ouest, a vécu une quinzaine fabuleuse aux jeux olympiques de Paris. Début août, sa photo remporte le premier prix dans la catégorie Sport de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.
Paris, 29/07/2024, Jeux Olympiques 2024 de Paris. La vasque olympique au jardin des tuileries.
« Un tourbillon de sport et de joies, une ambiance incroyable sur les sites de compétitions et dans les rues de Paris« .
Josselin nous raconte sa photo :
« Après une journée à Versailles pour le saut d’obstacles du concours complet où l’équipe de France décrochera une médaille d’argent, je me dis que c’est le bon soir pour faire des photos de la vasque avec un coucher de soleil magnifique. Une fois la vasque dans les airs je me décale de la foule pour trouver des angles de prises de vues , je tombe alors sur les statues du jardin des tuileries, après plusieurs essais je m’arrête sur la statue l’été d’Aristide Maillol avec sa main dans l’axe de la vasque c’est l’angle parfait. Des jeux entre sports et arts c’était Paris 2024. »
Paris 31/07/2024, Jeux Olympiques 2024 de Paris. Epreuve de triathlon. Triathlon féminin, victoire de Cassandre Beaugrand Paris, 02/08/2024, Jeux Olympiques 2024 de Paris. Judo +100kg Hommes, quart de finale, Gurman Tushishvili (Georgie) contre Teddy Riner (France) Paris, 01/08/2024, Jeux Olympiques 2024 de Paris. L’Arena de Bercy, Concours général individuel femmes. finale. Simone Biles (Team Usa)Paris, 06/08/2024, Jeux Olympiques 2024 de Paris. Natation artistique synchronisée par équipes. L’équipe du Canada.
Les réglages utilisés pour la photo gagnante : Boîtier : Nikon Z9 Focale: 50mm Vitesse: 1/250s Ouverture: 2,8 Iso: 2500
Josselin Clair est reporter photographe depuis 2011 pour le Courrier de l’Ouest. Et il a déjà gagné le concours photos en août 2022, avec une photo de sécheresse de la Loire à Loireauxence en Loire-Atlantique, faite au drone.
Loireauxance ,27/08/2022, Le niveau de la Loire est au plus bas a cause de la sécheresse comme ici a Loireauxence en Loire-Atlantique.
Jean-Marc Loos est photographe au journal L’Alsace. Début juillet, sa photo remporte le premier prix dans la catégorie Sport de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.
Strasbourg ; 08/06/2024 ; Maeva Beaujour (AC Paris Joinville) en finale du 400m féminin lors du meeting d’athlétisme Atheo
Le Meeting d’athlétisme Atheo de Strasbourg après une période faste dans les années 1990 à 2000 est tombé en désuétude avant de renaître en 2019. Il grandit depuis. C’est l’occasion de photographier des athlètes de très bon niveau que l’on croise rarement en Alsace.
J’essaie au quotidien d’être attentif aux petites choses qui caractérisent les personnages. Le sport féminin est un superbe terrain de jeu pour cet exercice.
Le petit détail qui caractérise d’emblée Maeva Beaujour , spécialiste du 400m, est en fait un très long détail car elle arbore une magnifique et incroyablement longue tresse.
Elle se cale dans les starting-blocks et je me place dos à elle en espérant que sa tresse s’envole comme un fouet au moment de l’impulsion du départ.
Bon en l’état, l’angle est très moyen, pas flatteur et à la limite de l’indécence.
A cet instant, mais je ne sais plus pourquoi, le starter demande aux athlètes de se relever.
Maéva Beaujour se redresse et place les mains sur ses hanches, dévoilant ainsi ses ongles, plutôt ses griffes démesurées.
La composition apparaît naturellement, il n’y a plus qu’à appuyer sur le déclencheur.
Pour la petite histoire sa longue tresse ne s’est jamais envolée comme espéré !
Sébastien Lapeyrere est photographe au journal La Dépêche du Midi. Début juin, sa photo remporte le premier prix dans la catégorie Actu de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.
Auch le 11 mai 2024 – Aurore Boréale dans le Gers à Durban avec le moulin du village
« Vendredi 10 mai, il est 23h30, je rentre d’une longue journée de reportage avec la couverture de la soirée d’ouverture du festival des Bandas de Condom, et là j’ai plusieurs notifications de groupes de presse qui annoncent une tempête géomagnétique extrême et l’éventualité d’aurores boréales en France.
Sur le moment, je reste sceptique, me trouvant dans le sud-ouest de la France donc à une latitude basse avec très peu de probabilité d’en photographier.
Ayant l’appareil photo avec l’objectif grand angle monté encore en bandoulière, je décide de le poser à même le sol sur ma terrasse, orienté vers le nord en pose longue (j’avais déjà eu l’occasion de réaliser des photographies d’aurores boréales en Norvège, il y a quelques années) et là, dès la première prise de vue, le ciel nocturne apparaît tout en rouge-violet sur l’écran du boîtier… et là, vous vous dites : waouh !
Rapidement, je réfléchis à trouver un lieu un peu plus emblématique avec un premier plan qui pourrait être sympa, je pense à ce moulin restauré qui se trouve dans un petit village à moins d’une dizaine de kilomètres de chez moi, en hauteur, avec un point de vue dégagé, bien orienté et avec peu de pollution lumineuse.
Je vais y rester presque 2h30, en essayant de varier les angles, les réglages et surtout savourer l’immense privilège de vivre cet évènement magique, tellement rare et incroyable, photographier des aurores boréales depuis le sud de la France.
Ce que je retiens de cette nuit exceptionnelle, ce sont ces moments où les aurores étaient tellement intenses que celles-ci étaient distinguables à l’œil nu, où on pouvait observer ces immenses piliers de lueurs blanches verticales, ainsi que ces petits amas de lueur verte comme dans le grand nord et ça c’est vraiment extraordinaire.
Né en 1982, j’ai découvert la pratique de la photographie au collège Salinis d’Auch où se trouvait un labo photo noir et blanc, puis je me suis orienté vers une formation CAP/Bac Pro photo au lycée professionnel Molière à Orthez (64). Durant ma formation, je me suis tourné vers le photojournalisme après des stages chez Sipa Press et La Dépêche du Midi.
Photographe professionnel depuis décembre 2003, je collabore avec La Dépêche du Midi, en tant que photographe remplaçant où je couvre l’actualité sur le département du Gers, que je complète par mon activité de photographe indépendant où je propose mes reportages auprès de différents journaux et magazines, ainsi qu’avec la région Occitanie.
Castre le 15/12/2018 – Coupe d’Europe de Rugby – Castres Olympique – Munster Rugby – Toulouse le 03/04/2022 – Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI aux élections présidentielles de 2022Eauze le 26/01/2024 -Rassemblement des viticulteurs devant la maison du vignoble Armagnac et Vins de Gascogne Vic Fezensac le 20/05/2024 – Féria de Pentecôte – Corrida – Toros de la Granaderia Los Manos – Torero Roman gravement blessé à la cuisse par la corne du toro
Olivier Lejeune est photographe au journal Le Parisien. En juin, sa photo remporte le premier prix dans la catégorie Sport de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.
Paris le 28 mai 2024 – Roland Garros – Arthur Cazaux
« De retour au tournoi de Roland Garros 2024, je partage la première semaine entre le tennis et l’actualité de la semaine. Pour les photos réalisées à Roland Garros, j’emprunte sur place un Canon R3 afin de le tester.
Ce jour-là, le 28 mai 2024, je suis les Français et particulièrement le match qui oppose Arthur Cazaux à l’Argentin Etcheverry. Je m’aperçois assez rapidement que le joueur français a un regard particulièrement expressif et cela tout au long du match. Je me focalise, alors sur ses yeux en décidant de cadrer au plus serré pour obtenir quelques clichés ».
Paris le 27/05/2024 ; Roland Garros – Rafael Nadal lors de son match face à ZverevParis le 4 juin 2024 – Roland Garros- Coco Gauff contre Ons Jabeur
Olivier Lejeune se dit passionné de photos depuis toujours. « J’ai la chance à l’âge de 15 ans, de seconder mon oncle dans son magasin de photo à Bordeaux pendant les vacances. Après l’obtention d’un CAP Photo et plusieurs piges pour Libération et le Figaro, je rejoins le staff photo du Parisien. Depuis 35 ans, je couvre tous les domaines de l’actualité. (sports, faits divers, politique concerts, société, portraits…) »
PARIS ; 13/03/2024 ; Zaho de Sagazan en concert au Zenith14/03/2024 ; Commission d’enquête sur Cyril HanounaParis ; 14/09/2021 ; Répétitions du spectacle de la compagnie équestre GrussParis le 13/05/2024 ; Judith Godrèche renouvelle son appel à l’éviction de Dominique Boutonnat, directeur du Centre national du cinéma (CNC) poursuivi pour agression sexuelle par son filleul. Paris le 14/05/2024 ; Emma – Le premier roman événement de Jean Reno
Il serait la cause de plus de 50 000 morts par an !
Des images signées Algi Febri Sugita/ZumaPress
La pollution du Citarum au 12 juin 2024
Le Citarum, situé en Indonésie, est tristement célèbre pour sa pollution extrême, un triste record qui en fait l’un des fleuves les plus pollués au monde.
S’étendant sur près de 300 kilomètres, le Citarum traverse la province de Java occidental, une des régions les plus densément peuplées de l’archipel indonésien. Ce fleuve, autrefois source de vie et d’abondance, est aujourd’hui synonyme de catastrophe écologique. La pollution du Citarum est principalement due aux rejets industriels et domestiques. Environ 2 000 usines textiles bordent ses rives, déversant chaque jour des tonnes de produits chimiques, y compris des métaux lourds tels que le mercure, le plomb et le cadmium.
Les eaux du Citarum sont si toxiques que l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) les a classées parmi les plus polluées de la planète. Les communautés locales, dépendantes de ce fleuve pour l’irrigation, la pêche et l’eau potable, souffrent de divers problèmes de santé. Les maladies de la peau, les troubles respiratoires et les infections gastro-intestinales sont courantes parmi les habitants vivant à proximité.
Malgré les efforts de nettoyage et les initiatives lancées par le gouvernement indonésien et diverses organisations non gouvernementales, la situation reste critique. En 2018, le président Joko Widodo a annoncé un plan ambitieux pour restaurer la qualité de l’eau du Citarum d’ici 2025. Ce plan inclut la réduction des déchets industriels, l’amélioration des systèmes de gestion des déchets et la sensibilisation des communautés locales à l’importance de la protection de l’environnement.
Cependant, la mise en œuvre de ces mesures rencontre de nombreux obstacles, notamment le manque de ressources financières, la corruption et l’inefficacité bureaucratique. De plus, les industries locales, soucieuses de leurs marges bénéficiaires, résistent souvent aux réglementations environnementales strictes.
La pollution du Citarum a également des répercussions internationales. L’océan Indien, dans lequel le fleuve se jette, est affecté par les déchets plastiques et chimiques transportés par les eaux du Citarum. Cette pollution contribue à la dégradation des écosystèmes marins et menace la biodiversité régionale.
La pollution du Citarum a également des répercussions internationales. L’océan Indien, dans lequel le fleuve se jette, est affecté par les déchets plastiques et chimiques transportés par les eaux du Citarum. Cette pollution contribue à la dégradation des écosystèmes marins et menace la biodiversité régionale.
En conclusion, le fleuve Citarum reste un symbole poignant de la crise environnementale mondiale. Sa restauration nécessite une action concertée et durable impliquant non seulement les autorités locales et nationales, mais aussi la communauté internationale. Il est essentiel de repenser notre modèle de développement pour assurer un avenir plus sain et durable pour les générations à venir.