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Auteur/autrice : Valérie C

Dans l’oeil du photographe : Vincent Le Guern

Lauréat du mois de mai 2025 dans la catégorie Actu, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

Landerneau (29) 17-05-2025 – 3 076 Schtroumpfs ont été comptabilisés par le jury du Guinness des records. Le record jusqu’ici détenu par la ville allemande de -Lauchringen, avec 2 762 hommes et femmes en bleu, a été largement dépassé.

Le 17 mai 2025, la ville de Landerneau tentait pour la troisième fois de battre le record du monde du plus grand rassemblement de Schtroumpfs, après deux échecs en 2020 et 2023.


En début de semaine, je propose de couvrir l’événement, la météo s’annonçant radieuse, contrairement à 2023, où la pluie avait découragé beaucoup de monde. Le samedi, j’arrive tôt à la rédaction de Landerneau pour faire le point sur les derniers détails et, surtout, récolter quelques bonnes adresses de commerçants participants à la fête.


Avec 5 ou 6 adresses en poche, je pars à la recherche des Schtroumpfs : coiffeurs, restaurants… mais surtout les bars ! Ils sont partout. Dans l’un d’eux, à l’intérieur, un atelier maquillage pour les Schtroumpfs. Mais c’est l’extérieur qui attire mon œil : une façade bleue, accompagnée d’une lumière assez sympathique.

Je m’éloigne de quelques dizaines mètres, me donne 5 minutes pour essayer de prendre une bonne photo. Au bout de 30 secondes, deux Schtroumpfs s’installent en terrasse, un verre chacun, le visage tourné vers le soleil.
C’est bon, j’ai ma photo.

Cette photo a été prise avec un Canon 1DX Mark III et un 70-200 mm.
Réglages : 200 mm, 1/2000 s, f/5, 640 ISO

Mon parcours :
J’ai travaillé pendant 7 ans dans la restauration. La photo n’était alors qu’une passion que je pratiquais sur mon temps libre. En mars 2022, j’ai eu l’opportunité de devenir correspondant photo sport pour Le Télégramme. Pendant près de deux ans, j’ai jonglé entre la restauration et ce job, jusqu’à ce qu’un poste de reporter d’images me soit proposé par le journal en janvier 2024.

Vincent Le Guern, photographe Le Télégramme

Dans l’oeil du photographe : Lionel Vadam

Lauréat du mois d’avril 2025 dans la catégorie Actu, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

Montbéliard le 17/04/2025 – Le concert du groupe de musique métal Sick n’Beautiful à Montbéliard

« J’ai réalisé plusieurs photos en rafales et en triant mes images, j’ai eu la chance d’en avoir une qui sortait du lot », raconte Lionel Vadam, photojournaliste de L’Est Républicain, lauréat du concours photos du mois d’avril, en catégorie actu.

« J’ai réalisé cette image lors de la couverture du concert de Lordi, un groupe de métal finlandais étonnant vainqueur du concours de l’Eurovision en 2006, qui se produisait à l’Axone de Montbéliard. En première partie, j’ai découvert le soir de l’événement qu’une première partie allait également se produite sur cette scène. Il s’agissait du groupe « Sick n’Beautiful » que je ne connaissais absolument pas.

Mes amis, spécialistes de ce style de musique, m’ont juste indiqué : « Tu verras, la chanteuse est très photogénique ». Et effectivement, ils ne s’était pas trompés. Dès le début de sa prestation, la chanteuse « Herma » jouait énormément avec sa chevelure. En balançant ses dreadlocks vertes dans tous les sens. Après quelques images au 16-35 mm face à l’artiste, j’ai monté mon 70-200 mm sur mon Canon EOS R6 et je me suis décalé un peu.

J’étais toujours positionné dans le crash mais nettement plus axé sur les côtés. J’ai réalisé plusieurs photos en rafales et en triant mes images, j’ai eu la chance d’en avoir une qui sortait du lot : très graphique, avec le visage de l’artiste parfaitement éclairé.

Pour l’anecdote, je trouve d’ailleurs que les images de la première partie du concert étaient beaucoup plus sympas que celles du groupe vedette de la soirée où, comme trop souvent, les photographes n’avaient que trois morceaux pour s’exprimer ».

Lionel Vadam, photoreporter à L’Est Républicain

Dans l’oeil du photographe : David Le Déodic

Lauréat du mois d’avril 2025 dans la catégorie Sport, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

Garlin; 04/13/2025 – Novillada by Domecq Nunez in Garlin on April 13, 2025. Aaron Palacio

Rester focus et concentré. C’est l’une des clés que nous partage David Le Déodic, photographe à Sud Ouest et lauréat ce mois ci dans la catégorie sport avec une spectaculaire photo.

« Lors de la novillada annuelle de Garlin dans le Béarn, le novillero Aaron Palacio s’est retrouvé en très mauvaise posture face à un novillo de la ganadéria Domecq Nunez. Dans une faena presque maîtrisée, le jeune torero s’est fait surprendre et a plané dans les airs pendant un temps qui m’a paru interminable. Heureusement, il s’en est sorti sans trop de mal et encore mieux, à même triomphé.

La difficulté de saisir ce genre d’image, c’est de rester concentré tout le long de la faena, au risque d’avoir des regrets. »

David Le Déodic, photoreporter à Sud Ouest

Dans l’oeil du photographe : Stéphane Guiochon

Lauréat du mois de mars 2025 dans la catégorie Sport, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

« Une image forte »

Décines-Charpieu 02/03/2025 – Football Ligue 1 OL – BREST – Journée de ligue 1 saison 2024-2025 – ici carton rouge pour Paulo Fonseca avec l’arbitre Benoit Millot

Il n’aura fallu que quelques centaines de milliers de secondes pour que Stéphane Guiochon, photographe au Progrès, immortalise Benoît Millot, arbitre du match Lyon-Brest, tête contre tête avec l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais Paulo Fonseca. « L’altercation commence, le coach commence à partir dans tous les sens et reviens se jeter sur l’arbitre. I pose sa tête l’espace d’une demie seconde sur le front de l’arbitre. Les deux poings serrés, l’arbitre reste de marbre, l’image est forte ».

Dans une itv à l’Equipe, l’arbitre a dénoncé l’attitude du coach lyonnais qui est sorti de ses gonds après avoir prix un carton rouge, déjà très agité sur le banc.

« Si un grand entraîneur se comporte comme ça, dans le football amateur on va se dire : Moi aussi je peux le faire ».

Suite à son attitude menaçante, l’entraîneur Lyonnais Paulo Fonseca a été suspendu neuf mois, de banc et de vestiaires, par la commission de discipline de la ligue.

Une image forte d’un match sous tension qui a valu à Stéphane d’être le lauréat de notre concours photos du mois de mars.

Côté technique, le cliché gagnant a été pris au 400mn Nikon + Z9 Flocal FA 1/1250 sec

Stéphane Guiochon, photoreporter au Progrès

Dans l’oeil du photographe : Olivier Corsan

Lauréat du mois de mars 2025 dans la catégorie Actu, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

 Je suis au bon endroit au bon moment : je déclenche. Magique ! 

« Etretat, France, le 27 mars 2025. Sylvain Tesson, l’écrivain-voyageur publie chez Albin-Michel, Les Piliers des Mers où il raconte l’ascension, tout autour du monde, d’une centaine d’aiguilles de mer, stack en anglais. Pour le lancement de ce nouvel ouvrage, l’auteur a donné rendez-vous à la presse à Etretat où toute cette aventure a commencé.

Avec deux autres photographes, nous l’avons suivi toute une journée sur les falaises de craie où il a couru, gravi à mains nues, allumé un cigare, nargué les mouettes et clamé du Shakespeare entre deux confidences à la dizaine de rédacteurs qui étaient du voyage.

Dans cette longue journée à un moment tout s’est aligné.

Le défi était, croyais-je, de réussir à isoler le virevoltant aventurier mais croyais-je seulement car sur de nombreux rochers peu dans la petite troupe venue de Paris était en capacité de le suivre tant les falaises étaient hautes et le vide sans fond. Ce ne fut donc finalement pas si difficile.

Dans cette longue journée à un moment tout s’est aligné : un homme, un rocher, une aiguille en arrière-plan perdue dans une brume qui selon l’humeur s’épaississait ou se dispersait, une mouette qui passe. Je suis au bon endroit au bon moment : je déclenche. Magique ! « 

Olivier Corsan, vit et travaille à Paris, débute la photographie dans un photo-club de banlieue parisienne. Sa carrière professionnelle commence en 1994 au Figaro. Depuis 1997, il est photoreporter au Parisien et Parisien Week-End pour lesquels il couvre l’actualité française et internationale (guerre en Ukraine, pandémie du COVID-19, élections présidentielles française depuis 1997, émeutes urbaines 2005, Printemps Arabes, tsunami, Tour de France, Paris2024.

Il est nommé Grand Reporter en 2022. Depuis 1997, il chronique en photos avec assiduité la vie politique. Ses reportages sont diffusés par l’agence Maxppp. Ses photos sont parues dans de nombreux journaux et magazines.

Il poursuit en parallèle un travail d’auteur tourné, entre autres, vers le littoral français et méditerranéen, les ambiances urbaines et les signaux faibles sociétaux. Certains de ses projets photographiques ont été exposés ou projetés dans divers festivals comme Visa pour l’Image, le Mois de la Photo, l’Œil Urbain à Corbeil-Essonnes.

Lauréat du Prix Sosno-Canon 2007 (meilleure photo de la PQR 2006).
Finaliste du Prix LCP de la Photographie Politique 2023.
​Il crée en 2007 et organise depuis chaque année, en janvier, le festival Photoclubbing, mois palaisien de la photo.

Olivier Corsan, photoreporter au Parisien

Dans l’oeil du photographe : Maxime Jegat

Lauréat du mois de février 2025 dans la catégorie Sport, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

« Avec le 200 mm, j’isole ce couple en plein effort sur un côté de la patinoire et j’attends qu’ils soient sur le fond noir, entre deux tribunes de spectateurs, pour déclencher une rafale ».

Holiday on Ice à Lyon le 7 février 2025 -Représentation du spectacle « No Limits » de Holiday on Ice à la Halle Tony Garnier à Lyon.

« Le 7 février dernier, le journal m’a envoyé couvrir la première représentation du nouveau spectacle de Holiday On Ice à la Halle Tony Garnier à Lyon. Il s’agit du nouveau spectacle de la compagnie de danse sur glace et de la première date de la tournée française.

La production est très accueillante et me laisse carte blanche quant à mon positionnement dans la salle (sans gêner les spectateurs) et pour la durée de ma présence. C’est important à préciser, car aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de photographier le spectacle vivant (concert, danse, théâtre…). 

Entre les artistes qui refusent tout simplement notre présence, ceux qui ne nous laissent que quelques minutes pour travailler, et ceux qui veulent valider les photos avec des critères surprenants, c’est de plus en plus compliqué. La compagnie Holiday On Ice m’a laissé travailler librement, et c’est très agréable. Merci à eux.

Cette photo a été prise au cours d’un tableau du spectacle sur le thème du bord de mer, qui intervient en fin de première partie. Je suis assis par terre au bord de la patinoire avec mes boîtiers Nikon.

Pour cette image, j’ai utilisé le Z9 avec le 70-200 mm f/2,8 (3200 ISO ; f/3.5 ; 1/1600e de seconde). Les décors et les jeux de lumières sont modernes et travaillés. Les athlètes-danseurs sont également excellents.

Avec le 200 mm, j’isole ce couple en plein effort sur un côté de la patinoire et j’attends qu’ils soient sur le fond noir, entre deux tribunes de spectateurs, pour déclencher une rafale.

J’aime bien aussi le côté absurde de la photo, où des patineurs sur glace arborent des maillots de bain et une bouée rose. »

Maxime Jegat – Photographe au Progrès

Dans l’oeil du photographe : Cédric Jacquot

Lauréat du mois de février 2025 dans la catégorie Actu, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

« Mon objectif était de documenter l’événement avec fidélité, en mettant en lumière à la fois la tension dramatique et le facteur humain inhérent à ce genre de situation. »

Un convoi exceptionnel a basculé sur le tablier provisoire installé sur le pont Gabriel-Fauré à Jarville.

« Ce lundi 24 février 2025, j’avais pour sujet le passage d’un convoi exceptionnel traversant l’agglomération nancéienne. Ce convoi transportait une chaudière de 165 tonnes, destinée à l’usine Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy.

J’ai commencé à suivre son trajet à partir d’Essey-les-Nancy, jusqu’à Tomblaine, capturant tous les clichés nécessaires pour illustrer mon reportage.

Cependant, connaissant l’existence d’un tablier provisoire installé sur le pont Gabriel-Fauré à Jarville-la-Malgrange, je savais que ce point offrirait les meilleures perspectives pour photographier l’énorme convoi en mouvement. A l’entrée de Jarville, j’ai décidé de décrocher afin de me positionner stratégiquement sur le pont, prêt à saisir l’instant.

J’ai immédiatement compris que le moment était crucial et qu’il fallait absolument capturer ce qui allait se produire.

Lorsque le convoi a commencé à basculer légèrement à plusieurs reprises sur sa gauche, je capturais des détails de la chaudière avec mon téléobjectif. Mais en voyant que la situation devenait critique, j’ai immédiatement compris que le moment était crucial et qu’il fallait absolument capturer ce qui allait se produire.

Sans perdre une seconde, je me suis repositionné tout en changeant de boîtier. L’urgence était palpable. C’est à ce moment précis que j’ai immortalisé l’instant où le chauffeur s’éjecte de sa cabine pour sauver sa vie, alors que le convoi basculait définitivement.

Ce cliché a été réalisé avec un boîtier Nikon Z6 II équipé d’un objectif Nikon Z 14-24 mm, au 24 mm, en mode manuel, avec les réglages suivants : f/8, 1/400 sec, ISO 640.

Mon objectif était de documenter l’événement avec fidélité, en mettant en lumière à la fois la tension dramatique et le facteur humain inhérent à ce genre de situation.

Recevoir le prix Maxppp du concours photo de la PQR du mois de février est une immense fierté. C’est une reconnaissance du travail de terrain, des risques qu’il implique, ainsi que la réactivité et de l’engagement exigés par le photojournalisme. »

Cédric Jacquot, photographe à L’Est Républicain

Dans l’oeil du photographe : Franck Dubray

1er lauréat de 2025 dans la catégorie Actu, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

Saint-Nicolas-de-Redon le 28 janvier 2025, la Loire-Atlantique est passée en vigilance rouge pour les crues avec des inondations comme ici à Saint Nicolas de Redon près de Redon avec la crue de la Vilaine

“Ce 28 janvier 2024, quatre photographes du journal Ouest-France sont mobilisés pour couvrir les crues de la Vilaine après le passage des dépressions Ivo et Herminia. Mes trois collègues s’occupent du secteur de Rennes qui a déjà été fortement touché.

Je suis envoyé en reportage en aval à Redon pour les préparatifs des secours avant la montée des eaux. Je réalise des images en drone et avec mes boîtiers Nikon. La montée du niveau de la rivière est lente. Les habitants des alentours observent ce spectacle calmement, car les maisons ne sont pas encore inondées..

En fait il ne se passe pas grand chose jusqu’à ce moment, où un propriétaire regagne sa péniche à l’aide d’une barque en passant par un parking submergé. »

Coté technique : Nikon Z9, 250 ISO. 200 mm , 1/800 s à 5,6

Franck Dubray, photoreporter à Ouest France

Dans l’oeil du photographe : Laurent Theillet

1er lauréat de 2025 dans la catégorie Sport, il nous raconte les coulisses de sa photo gagnante

Les premiers skippers du Vendée Globe arrivent aux Sables d’Olonne. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe 2024 ce 14 janvier 2025.

« Tôt très tôt le matin puisque la nuit a été rythmée par les ETA (Estimated Time Arrival), donc pas de sommeil pour attendre le départ et rejoindre les embarcations presse.. On embarque 1H30 avant le passage de ligne de Charlie Dalin (le vainqueur du Vendée Globe 2024/2025).

Froid, très froid puisque la température sur l’eau est de -6°

Au niveau technique, je découvre le canon R6 Mark II, la photo a été réalisée avec un ancien 100X400 monté sur une bague d’adaptation. ISO:6400 diaph 5.0 vitesse 1/1000ème.

D’un point de vue journalistique, j’ai été informé que les supporters et sponsors avaient prévu une surprise (la planète). du coup, je cherchais cette photo comme une évidence : le tour du monde. Le levé du jour, c’est le coup de bol, je n’ai pas choisis l’heure d’arrivée.

L’énorme chance que j’ai, c’est d’avoir la chance de travailler pour un journal qui me laisse carte blanche, qui ne m’impose pas de faire des photos qui seraient de toutes façons redondantes avec ce que fait l’AFP, mais aussi de travailler avec un rédacteur, Patrick Favier, qui me fait entièrement confiance sur la production d’images. Donc je n’ai pas de pression négative, juste me faire plaisir en regardant ce qui se passe ».

Laurent Theillet, photoreporter au journal Sud Ouest

Vendée Globe 2025 : Violette Dorange, plus jeune navigatrice à boucler le Tour du Monde

©Franck castel/MAXPPP – La navigatrice française Violette Dorange célèbre sa victoire sur son monocque Imoca Devenir ce 9 février

Violette Dorange, la jeune skippere française âgée de seulement 23 ans, a marqué l’édition 2025 du Vendée Globe en devenant la plus jeune navigatrice à terminer cette prestigieuse course en solitaire autour du monde. Elle a franchi la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne le 9 février 2025, à bord de son Imoca monocoque nommé « Devenir, » terminant ainsi à la 25ème place de cette 10ème édition.

©PHOTOPQR/SUD OUEST/Jean-Christophe Sounalet ; le 09/02/2025 – Arrivée Vendée Globe de Violette Dorange aux Sables d’Olonne

L’enthousiasme était palpable parmi les supporters et la famille de Dorange alors qu’ils l’ont acclamée à son retour. Une foule en liesse s’est rassemblée malgré la pluie pour célébrer son exploit incroyable.
©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Jérôme Fouquet ; Vendée. Les Sables d’Olonne. 09/02/2025.

Cette jeune femme a défié durant 90 jours des conditions océaniques extrêmes et a fait preuve d’une résilience impressionnante au cours de cette compétition acharnée.

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Guillaume Saligot / Ouest-France ; Océan ; 07/02/2025 ; Charlie Dalin ( Macif Sante Prevoyance ) , vainqueur du Vendee Globe 2025 , a survole ce vendredi 7 fevrier 2025 , Violette Dorange ( Devenir ) , à quelques jours de l’arrivée de la rochefortaise aux Sables d’ ‘Olonnes
©Franck castel/MAXPPP – 09/02/2025 le public accueille Violette Dorange aux Sables d’Olonnes
©PHOTOPQR/SUD OUEST/Jean-Christophe Sounalet ; Sables-d’Olonne ; 09/02/2025 ;
Arrivée Vendée Globe de Violette Dorange aux Sables d’Olonne

Le photographe Stéphane Geufroi remporte la photo de l’année dans la catégorie sport

L’histoire derrière le cliché de l’année 2024 dans la catégorie sport

Stéphane Geufroi est photographe au journal Ouest France. En août, sa photo remporte le premier prix de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.

« Photo prise au Parc des Champions situé sur le Trocadéro. L’idée de ce site était d’accueillir les athlètes médaillés de tous les pays, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. 

J’avais découvert l’endroit le premier jour car ma rédaction m’avait demandé d’illustrer l’ouverture de ce site. En voyant la beauté du lieu et les possibilités d’images qu’il offrait, je savais que j’allais y revenir pendant la quinzaine des JO… le mardi 6 août c’était au tour de l’équipe de France de natation et de Léon Marchand d’être acclamé par 13000 personnes. 

Le quadruple médaillé et chouchou des Français, la Tour Eiffel et ses anneaux olympiques, le ciel bleu et un public aux anges…L’image était évidente. »


Photo prise le mardi 6 août 2024 en fin d’après midi avec un boitier Nikon Z8 et un zoom 24-70mm.

Le photographe Sébastien Jarry remporte la photo de l’année dans la catégorie actualité

L’histoire derrière le cliché de l’année 2024 dans la catégorie Actu

Sébastien Jarry est photographe au journal La Voix du Nord. En mai, sa photo remporte le premier prix dans la catégorie Actu de notre concours photo mensuel. Voici les coulisses de sa photo gagnante.

Attin, le 10/04/2024 – Habitants du marais, Bruno et Alain, qui n’ont de cesse d’avoir les pieds dans l’eau à cause des inondations. Nos deux compères s’en amusent-ils comme le laisse penser cette photo ? Bien évidemment que non !

Sébastien nous raconte cette photo « Pince mi et Pince moi sont dans un bateau. Pince mi tombe à l’eau. Qui reste-t-il ? Tout le monde connaît cette histoire rigolote. Celle qui l’est beaucoup moins, c’est celle de ces habitants du marais, Bruno et Alain, qui n’ont de cesse d’avoir les pieds dans l’eau à cause des inondations. Nos deux compères s’en amusent-ils pour autant comme le laisse penser cette photo ? Bien sûr que non !

Côté technique : ISO 320– Focale 15 mm – Ouverture F9– Vitesse 1/100

Depuis le mois d’octobre, le montreuillois subit régulièrement des inondations. Sébastien a très souvent enfilé des cuissardes de pêcheur pour couvrir ces intempéries.

« C’était physiquement éprouvant d’être dans de l’eau parfois plus haute que ma taille, et psychologiquement quand je vois tous ces gens qui se retrouvaient encore inondés, qui perdaient leurs affaires, qui avaient leurs maisons dévastées par les eaux ».

Et, le reporter a su varier ses prises de vue depuis des mois.

En juillet 2023, il était déjà lauréat du concours photos, avec des vacanciers pris dans une tempête de sable sur la plage de Berck-sur Mer.

Berck-sur-Mer. le 31/07/2023. Tempête de sable sur la plage de Berck.

Passionné de photo, Sébastien Jarry est né a Croix en 1971. Après des études à l’Ecole Régionale Supérieure d’Expression Plastique de Tourcoing, il devient correspondant à la Voix du Nord Roubaix. C’est là qu’il prendra goût au journalisme… Sébastien sera successivement rédacteur photographe au sein de la Mairie de Roubaix, photographe du Conseil Départemental du Pas de Calais puis photographe freelance.

Attaché à la Voix du Nord, Sébastien accepte un poste de CDD au sein du journal il y a 3 ans. Chargé principalement de couvrir l’actualité du littoral (Calais, Boulogne-sur-Mer, Dunkerque, Montreuil, Saint Omer, Hazebrouck) avec 2 de ses collègues du service photo/vidéo, il a été titularisé le 1er décembre dernier.